Tiger Woods

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13. Le chiffre porte malheur, mais ne vous inquiétez pas, Tiger Woods augmentera bien vite son compteur pour atteindre 14, 15, 18 victoires dans les majeurs. Nicklaus, prend garde, le tigre attaque

Auteur d’une carte de 71, 63, 69, 69, Tiger Woods s’est imposé pour la 4ème fois au PGA Championship, et pour la 13 ème fois en majeur. Rendons-nous compte de la performance de ce joueur âgé de 31 ans: il a gagné plus de titres en majeurs que les joueurs du top 10 réunis…

On n’en attendait pas moins de ce champion. Mais c’est justement là la performance des grands, ne pas décevoir au moment où on les attend le plus. Son année 2007 n’était pourtant pas des plus mauvaises: 4 titres glanés, dont Firestone la semaine passée avec 8 coups d’avance. Mais pour Woods, une année sans Majeur n’est pas vraiment une bonne année. Le tigre s’est consolé après deux 2 èmes places à l’US open et au Masters. En scorant -8 devant Woody Austin et Ernie Els, il a montré que lorsqu’il prend le leadership, il est tout simplement indétrônable.

C’est sans doute là le plus impressionnant. Les joueurs qui ont partagé la partie avec Tiger ont tous dévissé. Verplank a scoré +4 lors de la 3ème journée, Ames, +6. Pourquoi me demanderez-vous? Pour plusieurs raisons:

  1. Le public: lorsque le Tigre joue, les foules suivent. Lui est habitué et a appris très jeune à gérer sa célébrité. Mais ce n’est pas le cas de ses camarades. Il devient brusquement très dur de driver, de putter lorsque plus de 30.000 personnes vous regardent et attendent surtout que vous finissiez pour que Woods entre en scène. Vous devenez tout à coup la première partie d’un concert de Michael Jackson …

  2. L’aura: la mentalité de Tiger Woods et son aura de champion sont littérallement écrasantes pour ses adversaires.

  3. L’excitation: les joueurs qui partagent la partie de Tiger Woods veulent tous briller car les caméras sont présentes. Et lorsqu’on décide d’attaquer le drapeau à chaque fois, on prend des risques parfois inconsidérés.

Ces raisons ne sont pas exhaustives, loin de là. Mais le résultat reste toujours le même. Woods est imbattable lorsqu’il joue bien. Son seul adversaire comme Jordan, comme Federer, c’est lui seul, sauf que personne n’est là pour le soutenir.

Bravo Monsieur Woods, vous êtes décidemment le roi de la jungle et écrivez les pages d’un golf transformé depuis 1997.