Le Speed riding, mélange de ski et de parapente, a débarqué sur les pentes des Alpes voici quelques années.
On a trouvé un bon compromis entre portance et rapidité. Aujourd’hui, le speed riding permet de skier et de voler quand on le souhaite. On maîtrise réellement sa descente : toujours plus vite, toujours plus radical. Le speedriding, nouveau né des sports extrêmes, révolutionne la pratique de deux sports : le vol libre et le ski freeride. Sur la pente école de la Speedriding School, dans la station savoyarde des Arcs, en Savoie, les amateurs de sensations fortes s’essayent à cette nouvelle pratique. Skis au pied, ils partent droit dans la pente et tentent de garder la mini-voile au-dessus de leur tête. Virage à droite, à gauche, décollage d’un ou deux mètres, dès les premières descentes ils ont l’air de bien maîtriser la glisse.
Un sport de fêlés ?
« C’est vrai qu’au début, on nous prenait pour des fêlés, admet François. Voir quelqu’un descendre une pente très raide et s’envoler au-dessus des barres rocheuses, ça paraissait complètement dingue »Finalement, on a trouvé un bon compromis entre portance et rapidité. Aujourd’hui, le speedriding permet de skier et de voler quand on le souhaite. On maîtrise réellement sa descente ». François n’en est pas à son coup d’essai dans le milieu de la glisse et du vol libre. Aussi loin qu’il se souvienne, il a toujours skié.
Le speed riding est vite apparu comme une discipline abordable par tous. Depuis 2007, le Speed riding est une activité officielle, gérée par la FFVL, la Fédération Française de Vol Libre. L’activité s’est structurée et on compte aujourd’hui près de 4000 licenciés en France ! .
Suisse, Italie, Nouvelle-Zélande, Chili et Etats-Unis figurent parmi les pays où le speed riding est pratiqué. Mais la France peut se prévaloir des meilleures écoles d’apprentissage. A Valfréjus –en Maurienne, Savoie – comme aux Arcs – en Tarentaise, Savoie, des écoles de Speed riding ont ouvert leurs portes et accueillent les amateurs de sensations fortes –
En plus de la compétition et de la recherche constante d’innovation du matériel de speedriding, c’est l’ouverture de voies sur les plus hautes montagnes de la planète qui est un chalenge. En 2005, le Mont-Blanc du Tacul, en 2006 le Mont-Blanc par la face Nord – plus grande dénivelée jamais atteinte en Speedriding – plus de 3000 mètres- , l’Eiger en 2007, et l’Aconcagua en 2008. Pour cette descente mythique, il lui aura fallu marcher pendant treize jours, pour 4 minutes 30 de glisse !
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