Portait de Roberto Carlos (1)

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Roberto Carlos

Au milieu des années 60 du siècle passé, et dans le domaine de la musique pop internationale des Beatles, Stones, et compagnie – avec un grand écho dans les programmes des adolescents – sévissait le chanteur ā la mode Roberto Carlos. Cheveux long et la voix fine, il serait le plus grand phénomčne de vente de disques en Amérique Latine. Et ses mélancolies parlaient d’amour, de rêves, de l’enfance et autres sentiments semblables.

Son succés fut tel que sa résonance entra au sein des familles oų līon donna souvent son nom aux enfants. C’est ainsi que dans une exploitation de café ā Garįa, intérieur de São Paulo, le 10 avril 1973, naquit un fils de paysans et le père radieux, Oscar, un fan de notre chanteur ā succés s’empressa de nommer et inscrire le nouveau né comme Roberto Carlos da Silva.

L’enfance de Roberto Carlos

Six ans plus tard, pour aider ses parents, le gamin cueillait le café. En guise de compensation des peines et pénuries de viande, Oscar et son gamin jouaient au foot sur les terres de la propriété. Ā l’époque, le môme était milieu gauche ou ailier et le pčre un demi organisateur confirmé. Mais deux années plus tard, fatigué de la vie rurale et de tant lutter pour rien, Oscar emmena la famille vivre chez sa belle-mčre ā Cordeirópolis, une autre ville pauliste. Lā, en 1983, déjā alphabétisé, Roberto Carlos fut coursier dans un bureau. Et Oscar travaillait dans une fabrique de cercueils, oų il finit par amener son fils pour l’aider. Mais le pčre se déplaçait pour livrer les cercueils dans les services funéraires et le futur adolescent Roberto fuyait le contact avec les âmes d’autrui en se cachant dans l’entreprise. En 1987, la famille déménagea de nouveau pour s’installer dans une plus grande zone urbaine ā Araras, ā 195 kilomčtres de São Paulo, la capitale. L’adolescent y travaillait jusqu’ā 14 heures, rembobinant du fil dans une usine textile oų son pčre travaillait. Sautant le déjeuner, Roberto filait s’entraîner avec les minimes de l’União São João Esporte Clube, la meilleure équipe d’Araras. Habile balle au pied, rapide et talentueux, il possédait aussi un shoot puissant du gauche. Il jouait alors en position d’arričre latéral, dīoų il jaillissait vers l’attaque. Imitant en cela Nelinho, son idole, qui, quelques années auparavant, agissait ainsi sur le flanc droit de la sélection brésilienne.

les débuts professionnels à Palmeiras

En 1991, le crack d’Araras fut convoqué en sélection junior du Brésil. L’année suivante, il serait vice-champion du monde junior et du tournoi pré-olympique. Le petit Roberto – de 1,68 m – deviendrait alors professionnel ā l’União São João, d’oų il serait débauché par le Palmeiras en 1993, remportant alors aussitôt le tournoi Rio-São Paulo. Et il obtiendrait aussi cette année lā sa premičre cape avec la sélection majeure du Brésil, dirigée par Carlos Alberto Parreira, contre la Pologne. En 1994, il devient double champion du Brésil, du championnat pauliste et du trophée Ballon dīargent de la revue Placar. Ā ses côtés jouaient aussi Edmundo et Rivaldo. Les médias et le peuple réclamaient alors les trois pour la Coupe du Monde, mais Parreira ignora la clameur populaire. C’est aussi quand Roberto Carlos marqua un but extraordinaire sur un coup-franc du milieu de terrain contre le Gręmio, en Copa Libertadores, découvrant une facette importante de son potentiel. Et il deviendra alors un spécialiste de cet art, passant parfois, aprés les entraînements, des heures ā s’exercer aux tirs de coups-francs.

Roberto Carlos à l’Inter de Milan puis Real Madrid

C’est en 1995 que sa carričre au Palmeiras se termina avec l’offre importante de l’Inter de Milan, oų il ne remporterait pas de titre, mais oų il fut désigné comme le meilleur arričre latéral du championnat transalpin. Pendant son séjour en Italie il fit partie des sélections du Brésil de la Copa América, en Uruguay et remporta avec son pays la Coupe anglaise Umbro. En 1996, il enleva le tournoi pré-olympique en Argentine, et fut médaillé de bronze aux Jeux Olympiques d’Atlanta. Mais, aprčs seulement 10 mois ā l’Inter de Milan, il signa pour le Real Madrid, un des plus grands clubs de la plančte. Ce fut le théâtre de son meilleur art. Un art renforcé par la présence ā ses côtés ā partir des années 2000 de stars comme Raul, Figo, Zidane, Ronaldo ou Beckham. Au sein de cette galaxie il remporta moult titres: Trois Coupe d’Europe des Clubs champions (1998, 2000 et 2002), Supercoupe d’Europe 2002, Coupes Intercontinentales (1998 et 2002), Championnats d’Espagne 1997, 2001 et 2003.

à suivre…